Après une opération de réhabilitation ratée pendant laquelle les autorités japonaises ont ouvert les portes de la prison de Kosugé où était détenu Carlos Ghosn, le Japon accueille, à Osaka, la conférence des États membres du G20 du 26 au 29 juin 2019.
C’est l’occasion pour les groupes de défense des droits de l’homme de mettre en avant le système de la justice de l’otage, alors que le monde entier a les yeux rivés sur le Japon. Par ailleurs, la presse internationale fustige ce système depuis quelques mois.
Dans une tribune au Washington Times, les enfants de Carlos Ghosn dénoncent également les pratiques de l’archipel nippon.
Par ailleurs, saisissant l’opportunité de voir regroupés au même endroit au même moment les chefs d’États français, brésiliens, américains et japonais, Carole Ghosn s’adresse à eux.
Elle dénonce toujours un traitement inhumain réservé à Carlos Ghosn, des conditions de détention qui étaient cruelles et surtout l’interdiction injustifiée de se parler ou de se voir.
Interpellé par la presse en marge de son discours, Emmanuel Macron déclare, très laconiquement, qu’il est « attaché au principe de la présomption d’innocence et ne qu’il ne veut pas s’immiscer dans l’affaire ».
Alors même que l’un de ses concitoyens est en résidence surveillée après avoir subi 130 jours de prison à l’isolement, qu’il ne peut pas communiquer avec son épouse et qu’il est soumis à de nombreuses restrictions injustifiées.
En revanche, depuis Osaka, le chef de l’Etat français essaie de sauver le destin de l’Alliance en évacuant les polémiques de gouvernance et en souhaitant « plus d’industrie et d’innovation ».
Un voeu pieu vue la situation financière des deux entreprises qui va encore empirer.