C’est dans le quotidien Yomiuri, réputé conservateur, que le Bureau des Taxes Régionales de Tokyo annonce avoir constaté une irrégularité fiscale pour Nissan datée de … 2014.
Il est reproché à la société d’avoir mal classifié 150 millions de yens (soit environ 1,2 million d’euros) qui aurait dû être comptabilisés comme du revenu pour Nissan. Ces sommes concernent en partie des donations ou paiements.
L’équipe de défense de Carlos Ghosn a fait savoir dans une déclaration que :
“[Son] client nie toute irrégularité sur les paiements ou donations cités. D’une part, ces allégations avait fait l’objet d’une demande de clarification par les autorités fiscales auprès de Nissan il y a quelques années, d’autre part, le timing de ces révélations qui se voudraient nouvelles sont un effort pour attirer l’attention sur autre chose que le fond du cas après la contre-attaque, de l’équipe de défense mettant au jour, des actes illégaux des procureurs dans la procédure contre M. Ghosn ».
Avocats de Carlos Ghosn
Systématiquement, depuis l’arrestation de Carlos Ghosn, Nissan a entrepris des campagnes de désinformation caricaturales dans les médias pour détourner l’opinion. Habitués à ces manœuvres, les avocats de Carlos Ghosn décident de continuer à rendre coup pour coup.
Une conférence de presse (traduite en anglais) est organisée, 10 jours plus tard, devant le club de la presse de Tokyo, pour réitérer les motifs de la demande en nullité de la procédure et surtout expliquer à nouveau, aux médias, comment Nissan et les procureurs ont été en collusion pour faire tomber Carlos Ghosn.