La première partie du mois de novembre 2019 est marquée par les nombreuses mobilisations en marge des « un an » de l’arrestation de Carlos Ghosn, le 19 novembre 2019.
Quelques jours avant les « un an » de l’arrestation de Carlos Ghosn, une conférence de presse est organisée, par les avocats de Carlos Ghosn, devant le club de la presse de Tokyo. Ils réitèrent les motifs de la demande en nullité de la procédure et surtout expliquent à nouveau, aux médias, comment Nissan et les procureurs ont été en collusion pour faire tomber Carlos Ghosn.
Un communiqué officiel de l’équipe de défense va rappeler que Carlos Ghosn est toujours une victime de du système japonais de la justice de l’otage et que les procureurs « n’ont cessé de commettre des violations concernant les droits fondamentaux de Carlos Ghosn à se défendre ».
Les avocats français de Carlos Ghosn vont multiplier les prises de paroles pour insister sur le traitement discriminatoire et extraordinaire auquel leur client est soumis :
- L’mpossibilité d’un procès équitable en vue ou l’interdiction de voir sa femme comme l’évoque François Zimeray sur France Inter ;
- Des collusions évidentes et un système organisé entre Nissan et les procureurs selon Jean-Yves Le Borgne dans un long débat sur BFM TV ;
- Ou encore une machination totalement orchestrée pour faire tomber un patron qui voulait poursuivre une intégration industrielle évoquée sur BFM Business.