Alors que les avocats de Carlos Ghosn multiplient les garanties de leur client pour obtenir une libération, 50 avocats français signent une tribune qui condamne le traitement juridique réservé à Carlos Ghosn. Les juristes estiment que cela constitue un manquement grave aux droits civils internationaux.
Une voix de plus à ce combat contre la justice de l’otage déjà mis en lumière par Carole Ghosn, Human Rights Watch ou de nombreuses tribunes dans la presse internationale.
Carole Ghosn revient d’ailleurs, dans Paris Match, sur une série d’actions entreprises depuis quelques semaines et visant à sensibiliser sur le système judiciaire japonais.
Si la prise de conscience internationale est plus forte, le juge japonais campe sur ses positions : pour la troisième fois, le 22 janvier 2019, il refuse la demande de remise en liberté demandée par Carlos Ghosn.
Aucune des garanties formulées par Carlos Ghosn n’aura suffi. Le patron avait proposé de vivre dans un appartement qu’il louait à ses frais, payant même pour un bracelet électronique ou des gardes de sécurité. Il avait aussi donné la garantie d’augmenter le montant de caution.
Rien n’y fait, Carlos Ghosn est bel et bien bloqué et empêché en prison.