Un mois après une première mise en examen pour minoration de revenus entre 2010 et 2014, ce 11 janvier 2019, date de fin de sa 4ème garde à vue, Carlos Ghosn est mis en examen pour deux autres motifs.

Le premier : la minoration de revenus pour la période 2015 à 2018.

Le second : abus de confiance aggravé (Arabie Saoudite).

La nouvelle ne provient pas tellement du juge ou du Tribunal de District de Tokyo, puisque ces décisions étaient attendues, mais de Nissan.

En effet, dans un communiqué, Nissan annonce porter plainte, au pénal, sur ce deuxième motif de mise en examen.

Une énième action pour mettre la pression sur l’ancien patron. En attendant, les procureurs n’ont pas émis de nouvelles charges en ce 11 janvier 2019, date à laquelle la 4ème garde à vue de Carlos Ghosn prend fin. Une libération sous caution semble possible : c’est ce que les avocats de M. Ghosn demandent.