Très mobilisée dans les médias et auprès des hommes politiques, Carole Ghosn, revient avec émotion sur l’année qui vient de s’écouler. Elle dénonce notamment les conditions strictes du régime auquel est soumis son époux et l’humiliation que les enquêteurs japonais lui ont infligé.
Sur Bloomberg, elle évoque la difficulté de ne pas pouvoir voir ou parler à son mari.
Curieusement, elle rappelle aussi que Carlos Ghosn a « d’abord été arrêté et ensuite on a essayé de chercher des charges contre lui et qu’ensuite tout a été mis en œuvre pour montrer qu’il était coupable ».
Une situation qui, selon elle, est destinée à affaiblir psychologiquement son mari. Le témoignage de Carole Ghosn attire la lumière sur la discipline de fer des prisons japonaises. En une année, Carole Ghosn n’aura vu son mari que pendant le mois où il a été placé en liberté conditionnelle au Japon. Cela fait 6 mois qu’elle ne lui a pas parlé.
De plus, et alors qu’ils ont la parole rare, les enfants de Carlos Ghosn prennent la parole dans une tribune pour ce triste anniversaire. Ils demandent aux « autorités de Tokyo de mettre un terme à l’interdiction qui l’empêche de rentrer en contact avec son épouse […]. Et si ce procès voit bien le jour, nous prions pour qu’il soit équitable afin que notre père ait une chance de prouver son innocence et de retrouver sa liberté ».
Une émotion qui sera aussi perceptible, notamment aux Etats-Unis, où la tribune a été relayée également.
Enfin, Philippe Ries, ancien chef de bureau de l’AFP au Japon et qui a co-écrit un livre avec Carlos Ghosn, donne lui aussi des nouvelles récentes de Carlos Ghosn qu’il a vu à Tokyo quelques semaines auparavant.
Sur LCI, le journaliste explique notamment qu’il est en train d’écrire un nouveau livre avec Carlos Ghosn pour faire toute la lumière sur son innocence et rétablir la vérité sur l’histoire de l’Alliance, à l’origine de son arrestation.