Dans le même temps, à Tokyo, Nissan annonce des résultats du premier trimestre catastrophiques. Le constructeur nippon accuse une baisse de chiffre d’affaires de 98,5%.
Pris à son propre jeu et ayant du mal à contenir les fuites de la presse que le groupe affectionne tant, le constructeur nippon fait face à une chute sans précédent de ses performances en près de 10 ans.
Huit mois seulement après le départ de Carlos Ghosn, la situation est très préoccupante pour Nissan et donc pour l’Alliance.
Par le système des participations croisées de l’Alliance, la chute de Nissan entraine celle de Renault qui annonce aussi, le 26 juillet 2019, des résultats en berne.
Nissan prend donc des mesures drastiques et annonce un plan social avec une coupe de près de 12,500 emplois.
Autant de résultats qui contrastent avec l’héritage de Carlos Ghosn comme le rappelle Philippe Riès, journaliste et ancien chef du bureau de l’AFP à Tokyo, dans une conférence au Foreign Correspondants Club of Japan de Tokyo.
Carlos Ghosn avait en effet su hisser ces deux entreprises à la place de numéro 1 mondial (en volumes) en 2017 et 2018.