Prenant le monde entier de court, Carlos Ghosn fait une déclaration le 30 décembre 2019 :

« Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l’otage d’un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité, où la discrimination est généralisée et où les droits de l’homme sont bafoués, cela au mépris absolu des lois et traités internationaux que le Japon a ratifiés et qu’il est tenu de respecter. Je n’ai pas fui la justice – je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine »

Il est arrivé, au soir du 30 décembre 2019, à Beyrouth, par avion.

En France, les premières réactions politiques ne se font pas attendre et le Gouvernement français réagi par la voix d’Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’Etat auprès du Minisitre de l’Economie.

Au Liban, il compte rapidement exposer sa version des faits. Très vite, une conférence de presse est annoncée et elle se tiendra le 08 janvier 2020 au club de la presse de Beyrouth.