Contrairement aux affirmations dans la presse française, Carlos Ghosn n’a pas cherché à se soustraire de la justice française. En effet, alors qu’il est fait état de son refus de se présenter à une convocation du juge français, il précise par la voix de ses avocats qu’en raison de la notice rouge d’Interpol, il ne peut quitter le Liban.
Il déclare ainsi dans une interview au Parisien :
« Le juge pourrait par exemple me faire interroger à Beyrouth où je suis prêt à répondre à toutes ses questions »
Carlos Ghosn
Toujours sur le volet français, c’est à la fin de l’été que le JDD révèle, que l’usage du jet de Nissan par Carlos Ghosn, lorsqu’il était le dirigeant de l’alliance Renault-Nissan, pour des voyages privés, ne serait pas illégal.
Citant un expert, on apprend, notamment, que le tribunal de Puteaux s’apprête à signifier au cabinet Mazars, auteur d’un rapport demeuré confidentiel sur d’éventuelles malversations dans le pilotage de l’alliance Renault-Nissan, qu’il doit entrer dans une procédure de conciliation sous l’égide d’un juge pour s’expliquer sur son travail.